Un couple c'est l'adaptation ou plutôt les adpatations plus ou moins libres des journaux et lettres ou autres documents intimes de Sophia et léon Tolstoï.
Seule Nathalie Boutefeu apparait à l'écran, elle déclame son texte, elle habite réellement son personnage. Mais nous sommes donc face à un un film avec un personnage unique ? Non. Le second personnage qui prend tout l'écran et qui vient même s'imprimer sur le châle fleuri de Sophia, c'est la nature. Voilà donc le postulat, Sophia Tolstoï qui parle de ses amours (un peu) tumulteux avec l'homme qui a partagé sa vie, son corps, son espace. Le tout entouré, pénétré par une nature mystèrieuse, une nature qui donne corps au film.
Beaucoup voit se film comme une opposition entre la chaleur et la beauté de la nature et les désanchements et douleurs de la vie sentimentale de Sophia (appellons-la ainsi). Comme si il y avait cette injustice, cette frustation, cette femme qui baigne dans une lumière subilme, balayée par un vent sompteux, qui arpente des espaces fleuris arborant des coloris à même d'évoquer la joie qui voit sa propre personne terrassée par le mal des amours impossibles, des amours trop peu harmonieux. Le fait est que nous avons plutôt face à nous un monde qui à tout pour nous plaire, comme les temps des premiers amours mais que derrière ces jolies fleurs se câche la flétrissure de l'hiver, sous l'eau la boue, derrière ces beaux arbres les toiles d'araignées qui amènent avec elles la putréfaction... Le film montre un monde qui parait charmant mais qui est plein de déchirures qui dégradent l'ensemble. Comme le dit Sophia dans le film "je ne peux pas croire qu'après la sensualité vienent le désenchantement"
Le film rend grâce à la beauté des mots des Tolstoï, même si c'est parfois un peu inégal Nathalie Boutefeu nous capture par son jeu, elle fait vibrer cs lignes d'écriture mais...
L'ensemble est bien trop corseté pour donner au final un film un peu plus mémorable. Premièrement on a clairement l'impression d'être étouffé par toutes ces scènes de méditation/refléxions/lectures tout passe trop vite, bien trop vite. On a à peine le temps d'apprécier et de savourer un moment poétique et littéraire que directement (avec deux ou trois inserts de plantes et d'insectes pour que tu digères la grandeur de cette littérature) on passe à la suite. le film est pourtant une ivnivtation à un temps de méditation... D'autant plus qu'au final il ne dure qu'une heure, on aurait clairement pu espérer 30, voir 40 minutes de plus. On aurait aimé un rythme plus lent, des plans plus longs, une vraie lenteur envoutante.
Finalement comme ce que décrit le film on nous met devant les yeux quelque chose qui nous semble très admirable, très noble, très poétique pour qu'uau final on reste plutôt avec l'amertume des petits défauts qui se cachent derrière l'ensemble et qui nous laisse un peu trop pensif face à ce film...