Emmenés par un mercenaire qui n'est intéressé que par l'argent, Des bandits veulent braquer un paquebot avec à son bord de riches individus. C'est à ce moment-là qu'une grosse bébête va arriver pour bouffer tout le monde, ou presque...
Énorme four à sa sortie, Un cri dans l'océan est désormais un film assez méconnu, mais aussi dans la carrière de Stephen Sommers, plus connu pour La momie, ainsi que sa suite. Pourtant, j'ose dire que là, c'est sa plus grande réussite, car non seulement, c'est décomplexé à mort, mais c'est du fun total. Dans un postulat qui fait penser à Une nuit en enfer, dans le sens où le genre du film change totalement passé l'apparition du monstre, c'est un festival de gore, de morts, et dans des scènes graphiquement surprenantes où par exemple, le sang des tentacules est acide, et ronge la moitié du visage d'une de ses futures victimes. D'ailleurs, pour préserver la surprise, le monstre apparait très tardivement, laissant justement le beau rôle aux tentacules, qui peuvent découper ou avaler leurs proies. Mais au fond, on peut dire ce qu'on voudra sur les effets spéciaux parfois loupés, sur les acteurs pas très bons avec un Treat Williams qui a l'air de se demander ce qu'il fait là, le spectacle est quand même sur l'écran, c'est assez court, et bordel, ce que c'est fun !
Je ne m'attendais pas à y prendre un plaisir pareil, alors que là aussi, on peut se demander comment le film n'a pas été accusé de plagiat tant les influences sont là, aussi bien Abyss que Alien en passant par Robocop ou Poseidon, mais c'est vraiment pour proposer quelque chose de décomplexé. D'ailleurs, la fin du film annonce une suite, qui n'arrivera malheureusement jamais, mais Stephen Sommers partira quant à lui vers d'autres cieux égyptiens...