C’est palpitant de suivre les ergoteries morales concernant ce sac contenant une profusion de tomans (monnaie iranienne) qui pourrait rembourser la dette pour laquelle il est emprisonné. C’est un héros, un véritable héros parce que je ne m’avance pas trop, je crois, en disant que tout un chacun aurait effectué le contraire. De l’héroïsme à la connerie, il n’y a qu’un pas…
Farhadi joue habilement avec les notions de créancier et d’endetté, autrement dit de méchants et de gentils, pour se rendre compte que finalement le héros n’en est peut-être pas un.
Excellent postulat de départ mais cela ne tient pas deux heures rien que sur ça. Il fallait partir de là pas y rester.