Je n'avais jamais entendu parler de Paul Potts, mais il semble que ce monsieur s'est fait un nom au Royaume-Uni en 2007. Lorsque ce vendeur de téléphones a gagné le concours télévisé "Britain's got talent" en démontrant une capacité de chanteur d'opéra. Un conte de fée qui a donné lieu seulement 6 ans plus tard à ce film.
Il est quand même difficile de ne pas penser à la démarche opportuniste d'adapter une histoire vraie toute fraiche à l'époque. Sans parler des placement produits peu discret pour l'entreprise de vente de téléphones, et le concours "Britain's got talent".
S'il on met ça de côté, "One Chance" est une success story conventionnelle et prévisible, et surtout assez caricaturale dans son approche. Je suppose que plusieurs faits sont avérés, tel le harcèlement subi par Paul dans on enfance, qui a endommagé sa confiance en lui. Ou les galères de santé qu'il a enchaîné.
Mais il y a la manière de le traiter ! Voir débarquer son harceleur bas du front à tous les coins, c'est un peu grossier. De même que présenter son père comme un ouvrier qui ne le soutient jamais par incompréhension, jusqu'au final. C'était déjà fait, en beaucoup mieux, dans "Billy Elliot".
Néanmoins, l'ensemble reste attachant. Les acteurs font leur job, la mise en scène demeure professionnelle. Et le scénario aborde le fait que le nom de notre homme est un curieux homonyme du célèbre dictateur cambodgien !
A l'arrivée, "Once Chance" est un feel good movie décent.