Le collectionneur
Commençons par évacuer le premier présupposé : Hong Sang-Soo serait le Rohmer coréen. Rohmer a un oeil et une culture picturale qu'HSS n'a pas, il l'exprime brillamment dans des tableaux vivants,...
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le 8 nov. 2015
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Revu 10.03.2019 (écran ordi)
Vu 03.11.2015 (salle)
Notes : des prouesses qui n'ont l'air de rien (dialogues à double face en temps continu et joués avec un millier de nuances...).
Un jeu sur le hasard, les possibles ouverts et ceux refermés, qui retrouve sa saveur et sa légèreté, ou qui se donne tel de prime abord comme une jolie femme. (On pense à d'autres exercices du genre - sur une situation de départ avec les bifurcations du temps - qui avaient plutôt des visages de démonstration philosophique...)
Des personnages aussi fragiles que le hasard qui les conduit. Et une folie qui pointe en douce (les pleurs, se mettre à nu, aller à la pêche aux flatteries... ) qui semble être ici le sel de la séduction et du rapport à l'autre, et dont on se demande si elle n'est pas le squelette secret de tout ça, de son fond et de sa forme : le vertige du monde, tel qu'il se manifeste à nous, et auquel nous répondons par un autre vertige, celui de l'amour.
(Rien de rohmérien ici...)
Créée
le 10 mars 2019
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