Après le catastrophique Wonder Wheel qui était surtout en roue libre, Woody Allen compose une comédie tranche de vie à la Lauzier (pour ceux qui connaissent encore cet auteur de BD caustique des années 70) qui met en situation un jeune couple et les tourments de leur âge.
On est loin des grands films du passé. Le réalisateur New-yorkais a retrouvé une certaine fraîcheur sans réelle nouvelle inspiration. Les dialogues et les situations ne sont pas particulièrement incisifs, on est pas loin du bavardage, et on rit rarement.
L'esprit allenien transpire tout de même et le conteur a eu l'intelligence de jouer petit braquet en resserrant la caméra sur la thématique du couple.
Le film sent aussi le petit budget avec des scènes extérieures jouées en studio. New York a la texture du carton pâte.
Quatre-vingt sept films à 83 ans dont 54 en tant que réalisateur. Voilà ce qu'a tourné l'immense cinéaste. Il a droit à des baisses de régime. Et je préfère une nouvelle oeuvre qu'une retraite définitive.
Merci Woody.