Tout simplement drôle et original lorsque j'avais 14 ans, "Un jour sans fin" restait dans mon inconscient comme une comédie hilarante à revoir. Ma flamme se voyait constamment ravivée par les discussions courtes mais assurées sur la réussite et l'originale simplicité de ce petit "bijou" d'Harold Ramis, courtes car à part le fait d'être d'accord sur sa qualité, je n'avais finalement que très peu de souvenirs de scènes particulières...
Tout simplement drôle et original lorsque j'avais 14 ans, "Un jour sans fin" restait ?! #humour
Finalement, après bien des années, me voilà de retour à Punxsutawney (prononcer Punxsutawney) avec un mélange de plaisir et d'appréhension. Et si je m'étais fourvoyer toutes ses années ?
Mais très rapidement, accompagné par la tête rajeunie de Bill Murray, j'entre de nouveau dans cette boucle temporelle qui à l'époque m'était apparue comme un véritable coup de maître. Immédiatement drôle face à cet improbable recommencement, le film nous emmène à travers les frasques et les états d'âmes de Phil, ce présentateur météo exécrable. Bien plus que le côté science-fiction, ce sont finalement tous les états aux travers desquels il va passer qui font de ce jour sans fin, une véritable réussite qui se paye en plus le luxe de ne pas être rébarbative. La mise en scène d'Harold Ramis à travers le découpage de ces journées va même jusqu'à nous titiller un peu les neurones sur cet insaisissable temps qui passe avec des passages brillants comme celui du vieux sans-abris. Drôle sans oublier d'être terriblement humain, "Un jour sans fin" garde ses galons de comédie réussie de bout en bout et, si sa petite morale s'apparente plus à de la philosophie de comptoir qu'à une véritable introspection sur le sens de la vie, ça n'en reste pas moins un comptoir auquel on a envie de s'accouder pour reprendre deux trois petites consommations.