D'abord sa femme, maintenant sa fille, il est temps d'équilibrer le score !
Après New York direction Los Angeles pour le deuxième opus de la pentalogie du Vigilante Killer centré sur l'architecte-justicier Paul Kersey plus impitoyable et plus expéditif que jamais. Produit et distribué maintenant par les cousins Yoram Globus & Menahem Golan via The Cannon Group pour un confortable budget à 8 millions de dollars de l'époque. Huit ans après le succès d'Un justicier dans la ville, on retrouve notre justicier taciturne Kersey toujours interprété par l'Icone Charles Bronson (Bronco Apache, The Indian Runner) dans sa première suite cinématographique à 61 ans pour un cachet de 1,5 million de $ avec une nouvelle compagne, la journaliste Geri interprétée par Jill Ireland (Train d'enfer, Tueurs au karaté), c'est l'avant-dernière fois que le couple star à la ville est réuni à l'écran en ce début d'année de 1982. Le cinéaste Michael Winner (Scorpio, Rendez-vous avec la mort) est également de retour pour une mise en scène et un montage réactionnaire à la demande de la Star.
L'architecte Paul Kersey redevient un justicier lorsqu'il tente de retrouver dans les rues sombres de Los Angeles les cinq voyous qui ont assassiné sa fille et sa femme de ménage.
Au casting d'autodéfense, l'inspecteur Frank Ochoa est toujours interprété par Vincent Gardenia (Le Dernier Match, Le Proprio), il y a aussi Robin Sherwood, Silvana Gallardo (Femmes sous haute surveillance), Thomas F. Duffy (Wolf, Rubber), Ben Frank, Laurence Fishburne (Tina, L'École du bien et du mal), Kevyn Major Howard (Full Metal Jacket, Alien Nation), Stuart K. Robinson et E. Lamont Johnson.
Tu crois en Jésus-Christ ?
Oui j'crois !
Tu vas l'voir de près !
Il y a sept ans, l'architecte new-yorkais Paul Kersey s'était vengé du meurtre de son épouse et du viol de sa fille Carol, sans demander son avis à la police. Il vit à présent à Los Angeles, avec Carol, toujours soignée en hôpital psychiatrique, et son amie journaliste, Geri Nichols. Un jour qu'il se promène dans la rue, Paul est bousculé par six individus. Tandis qu'il se bat avec l'un d'eux, les autres débarquent chez lui, enlèvent Carol et la violent à nouveau, ressuscitant ainsi son calvaire. Traumatisée, la jeune femme se défenestre et s'empale sur une grille. Une fois de plus, Paul n'a qu'une idée en tête : se venger. Il reprend les armes...
T'es prêt ?
L'autodéfense chapitre 2 selon le Justicier Bronson, une suite culte sous-estimée sur la justice expéditive qui a fait et fera toujours débat sur sa violence (meurtres & viols) à l'écran pour l'Amérique puritaine, non censuré en France et interdit au moins de 16 ans. Il réussira à faire un succès populaire à plus de 1,1 million d'entrées, 48 millions de dollars de recette mondiale et un triomphe en vidéo. Un justicier dans la ville N°2 ne fait pas l'apologie du viol mais montre clairement les violeurs comme des ordures inhumaines qui méritent d'être éliminés de façon violente. Un bon polar urbain, du cinoche populaire qui prône la loi du talion sur le Hollywood boulevard et ça commence fort à partir des dix premières minutes, 2 viols (dont un collectif) et 2 morts violentes du cocon familial Kersey (sa gouvernante cordon bleu & sa fille catatonique) en huit minutes. Face à cette nouvelle agression familiale, Paul se repose à la maison de campagne entre douleur et colère en coupant du bois, ensuite tolérance zéro et place au massacre permanent de violence aveugle, la vengeance nocturne pour notre justicier psychopathe. Une bonne suite sans scénar qui recycle l'opus one mais sans longueurs avec des scènes d'action bien meilleures accompagnés par la merveilleuse musique cérébrale du guitariste Jimmy Page dans un montage qui va à l'essentiel pour l'épisode le plus court de la saga. Bien moins adulé par beaucoup et constamment comparer à son illustre ainé de 74 mais qui en demeure malgré tout une bonne série B d'action de ce début des eighties. Et maintenant toujours efficace !
Tu seras libre ?
Que veux-tu que je fasse d'autre ?