C'est long, dix tanches en chiens de faïence, aïe!
Ca fait du bien, parfois, quand un réalisateur nous épate avec une oeuvre pleine de vie, qui met de bonne humeur. Une oeuvre avec une âme, avec une esthétique. Une oeuvre sublimée par des acteurs qui y croient, qui habitent leur rôle.
Ca fait mal parfois, quand ce même réalisateur fait une deuxième tentative. Ratée, car la nouvelle oeuvre est chiante à en crever, elle met presque en "bad trip". Une oeuvre sans âme, sans esthétique propre (car bien trop inspirée par l'oeuvre précédente). Une oeuvre plombée par des acteurs qui tentent tant bien que mal de surnager, qui n'y croient pas, ou pas assez.
En bref, "Un long dimanche de fiançailles" n'est pas un deuxième "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain", loin s'en faut. Et Jeunet aurait été plus avisé de le baptiser "Un long chemin de croix sans victuailles", tant le menu est vide et le spectateur reste sur sa faim.