Sweet Devotion
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Voila un film bien plus intéressant que « le plus dignement ». Film quasiment unique sur la periode sombre d’apres guerre du japon (au sortir de la guerre les realisateurs japonais fesaient des films plus optimistes), on retrouve un Kurosawa inspiré. La mise en scene est impressionnante d’idées (le travelling de la salle de concert jusqu’a la gare sans coupe. Je rappelle qu’on est en 1947. Ou la Camera quasiment au sol. Le couple sur le bord du cadre en arriere plan discutant et remontant une rue avec la pluie battante. Magnifique).
Le realisateur revele de plus en plus son coté humaniste. Le meilleur exemple est la scene de fin avec un discours face camera (à la façon dictateur de chaplin), émouvant. Toutefois Rien ne nous est epargné sur la pauvreté, les orphelins, les trafics, les conditions vies, la misere sexuelle. Le film se veut le plus proche de la realité de l’epoque.
Kurosawa mettant constamment de lui dans ses films, il est intéressant de noter que le couple de yuzo et masako fait echo à son propre couple au niveau du caractere et du physique. N’ayant pas vecu les meme péripéties mais s’incluant dans ce japon en cours de reconstruction.
Film Nécessaire /20
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Créée
le 5 sept. 2020
Critique lue 51 fois
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