Belle morale

« Un monde meilleur » est un film que j’avais pu voir il y’a quelques années. Ce film m’avait marqué par cette émotion assez inattendue, cette fin dramatique et cette belle morale. Le revoir quelques années après n’a pas été aussi captivant que prévu, cependant ce film reste sublime. Voici le synopsis de « Un monde meilleur » :

A la rentrée des classes, un nouveau professeur donne un devoir inhabituel : trouver une idée pour rendre le monde meilleur et la mettre en pratique.

Et l’idée originale que trouve le jeune Trevor McKinney nous transportera pendant tout le film : rendre service à trois personnes et transmettre la chaine pour rendre ce monde meilleur. Haley Joel Osment, comme dans « Le sixième sens », réalise une performance exceptionnelle. Je regrette qu’il n’ait pas cherché à percer plus que ça dans le cinéma car il avait un talent certain. Le casting est excellent puisque l’on y retrouve Helen Hunt et surtout Kevin Spacey, dans un registre que l’on ne connait pas forcément. L’histoire nous captive par son originalité, la réalisation est plutôt bonne et sait nous transmettre cette idée qu’il y’a cette ombre et cette lumière dans notre monde.

Car le gros point fort du film c’est le message qu’il véhicule : notre monde va mal, les gens ne se rendent plus service, l’égoïsme régit nos rapports en société et les gens adoptent le repli sur soi. Cependant, il y’a toujours cette lueur d’espoir. L’idée que Trevor a pour rendre un monde meilleur permet à chaque personne de se rendre compte qu’elle peut toujours faire le bien, qu’elle en a envie et qu’elle est vraiment prête à tout mettre en œuvre pour faire le bien. Le défaut du film est que parfois on en rajoute un peu trop sur le pathos, sur ce côté idéaliste de notre monde. Certaines scènes, certaines séquences en rajoutent un peu et c’est dommage car c’est ce qui m’a empêché de mettre 9/10.

Pour conclure, « Un monde meilleur » est un très beau film, à voir souvent pour s’imprégner de cette belle morale. Une morale qui n’est pas réaliste certes, mais qui nous permet de continuer à croire en l’humanité.