Un été de porcelaine !
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Mais qu'y a-t-il de si nouveau dans ce film qui semble si banal? Avant tout l’interprétation: si les deux actrices principales sont d'une justesse qui ne laisse pas de nous charmer, c'est Vincent Macaigne qui remporte ma préférence, tout coincé qu'il est entre ces deux archétypes bibliques de la Femme, à savoir la Pute et la Sainte. Et il ne s'en sort pas si mal! Ce qui est drôle c'est cette réflexion de mon homme: "j'en connais plein des mecs comme ça et moi j'suis un peu comme ça..." et moi de lui répondre:" ben moi, j'en connais pas beaucoup. A part toi..." What's the fuck, alors?! S'il est de bon ton de railler le féminisme, on oublie parfois que libérer la Femme c'est aussi libérer l'Homme de sa cuirasse sociale pour découvrir, sait-on jamais, un "Sylvain". C’est donc la vérité des scènes, dans toute leur sobriété, mais aussi la réflexion implicite que suscite ce film qui forment un tout précieux et unique. Voyez, messieurs, si le play-boy se tape toujours la bimbo, il se peut que la princesse pose un jour ses yeux sur le mendiant.
Créée
le 17 avr. 2012
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