Ce monde sans femmes, c’est celui de Sylvain, quarantenaire qui va faire la connaissance de deux parisiennes en vacances à Ault, et qui vont loger dans sa résidence locative. L’homme va immédiatement apprécier leur compagnie, des liens vont se tisser le temps de vacances à durée indéterminée.
Après À l’abordage que j’avais énormément apprécié, il est temps de découvrir la filmographie de Guillaume Brac, et je suis très agréablement surpris. Le film décrit à merveille toutes ces situations quotidiennes, banales qu’une personne comme Sylvain — à qui je me suis énormément identifié — peut vivre. Son rapport difficile avec les femmes, tous ses petits défauts qui en font son charme : on ne peut qu’apprécier la légèreté avec laquelle Guillaume Brac expose son sujet.
Les influences rohmériennes sont plus qu’évidentes avec des dialogues vraiment justes et une mise en scène absolument pas tape à l’œil, qui met en valeur les paysages magnifiques de la Côte d’Opale. Un très beau film.
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Créée
le 4 janv. 2022
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