Un monde sans femmes
7.3
Un monde sans femmes

Moyen-métrage de Guillaume Brac (2012)

Voilà un petit film plutôt touchant.


C'est ptet parce que je me suis retrouvé dans la timidité de ce héros qui se dégarnit. Ceci dit je suis moins grassouillet.


Le récit est tout simple, tout mimi. Sans qu'on ne nous dise quoi que ce soit, on devine facilement l'objectif de chacun des personnages. C'est bien amené, c'est bien exploité. On adopte surtout le point de vue du mec mais on ne délaisse pas pour autant les nanas. Il y a de belles situations, toute simples, pas particulièrement originales, mais bien traités. Le traitement c'est parfois ce qui fait l'originalité d'un film. Et puis les personnages sont fait pour se rencontrer. Les dialogues sont très simples, spontanés, réussis.


La mise en scène est également efficace de par sa simplicité. J'aime les images, souvent c'est filmé avec un téléobjectif, ça donne un sentiment étrange. Bon, y a quand même un truc étrange : certaines séquences ont l'air accélérées, je ne sais pas trop à quoi c'est dû, ça gâche un peu la beauté de certaines scènes. La musique est également agréable. L'on retiendra surtout les acteurs très naturels, et plus particulièrement Vincent Macaigne qui donnerait envie de pleurer à un chameau avec sa gueule de laissé pour compte. J'aime beaucoup les décors aussi, notamment la maison du héros qui semble parfaite pour un tel personnage. Enfin, y a les deux gonzesses qui sont quand même bien roulées et lumineuses chacun à leur manière. Ma préférence va à Laure Calamy dont le nez digne d'un Monte-Cristo m'a autant séduit que les yeux pétillants ou encore le cul bombé celluliteux.


Bref, une belle petite surprise que ce moyen-métrage.

Fatpooper
8
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le 23 mai 2016

Critique lue 518 fois

6 j'aime

Fatpooper

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