Artus et son père sortent d'un braquage incognito et tombe sur une colo avec des personnes handis, ils attendent un résident qui n'arrive pas. Artus prend sa place, son père joue à l'éduc', la planque parfaite. Et c'est parti pour un séjour dans le Vercors avec des résident·s aux divers handicaps et 3 éduc'.
Scénario top et blagues plutôt réussis. Les personnes handicapés sont bien traités, on sent une vraie complicité, on est pas du tout dans le pathos mais dans la rigolade, des rires avec les personnes plutot qu'à leur dépens. Donc c'est possitif.
Au delà de cette visibilité réussie, il y a une quasi absence de critique sociale. Rien de formel sur les couts de prix en charge, sur le non accompagnement des familles, sur le salaire de misère des éducs, enfin si une vanne et demi quand même. Mais on rigole alors on pardonne.
Etonnant aussi que Artus que j'aime bien, réalise un film où il interprète le rôle principale et c'est quand même le beau rôle, celui qui devient pote avec la troupe. Mais on rigole alors on pardonne.
Et puis les meufs: les valides sont dans le soin (éduc), les handis sont reléguées derrières les hommes et sont juste là pour des histoires d'amour (pour les hommes) mais n'existent pas sinon, ou juste pour se prendre un truc dans la gueule. Mais ça nous fait rire alors on pardonne. On regrettera aussi une happy end consensuelle pleine de bon sentiment, on aurait aimé l'audace de la fin de "la petite bande" de Salvadori, concernant le braquage.
Heureusement les comédien·nes handis sont parfait·es, on rigole avec eux, c'est tendre, on adore évidemment Stanislas Carmon le chanteur d'Astéréotypie en imitateur de Sarkozy mais Arno et Ludovic.
Alors malgré toutes les choses un peu problématiques, Artus s'en sort pas mal et gagne des points pour une visibilité positive de cette jolie bande dans un film grand public.