RETOUR SUR LE FILM par le compte Facebook D'images et de mots qu'on peut facilement trouver. Voici toutes les raisons pour lesquelles il hors de question que je perde mon temps avec ce truc. Et au delà de celui-ci, de tous ceux qui traitent du handicap dans sa globalité (car en dehors de quelques rares documentaires et séries qui en traitent avec profondeur, ils se ressemblent tous). Plus généralement, c'est aussi une très bonne analyse du regard que porte la société sur le sujet.




"Vous connaissez (ou pas) ma passion pour le "regardage de films que j'ai pas envie de voir mais dont j'ai envie de parler et que donc je regarde pour éviter qu'on me dise que je ne peux pas critiquer ce que je n'ai pas vu". Il existe sans doute un mot plus court pour cette passion, mais je ne le connais pas.

Et c'est donc parce que tout le monde en parle, parce qu'il traite d'un sujet rarement bien traité, et parce que j'avais une après-midi de libre en attendant que la voiture revienne du garage, que j'ai regardé "un petit truc en plus".


Je vais commencer par le gentil de cette critique, parce qu'un film qui a eu dix millions de spectateurs, et qui plus est qui parle du handicap, ça risque d'en froisser pas mal si j'attaque trop durement. Alors pour être sympa : je suis contente de voir un film où les handicapés sont joués par des handicapés. Voilà, pour ça, merci, merci de nous sortir du placard, de donner un job à des gens dont on sait qu'ils en sont trop souvent privés, de montrer une forme de diversité à l'écran.

Malheureusement... je crois que c'est le seul truc positif que j'ai à dire, les grands fans, je vous dis donc au revoir à ce moment de l'article, parce que je ne vais PAS dire du bien de ce film que, semble-t-il, tout le monde adule.


Alors pour vous parler de ce film, je ressors mes vieux souvenirs d'école, quand on nous faisait analyser des images sous plusieurs angles. Il y avait la technique, la plastique, la sémantique... Je ne me souviens plus exactement de tous les gros mots utilisés, mais je sais que depuis je ne regarde jamais un film sans en voir la trame. Il n'y a pas que l'histoire, il y a comment elle est racontée, comment elle est montrée, et puis, désolé, il y a aussi son avenir. Qu'est-ce qu'elle apporte à son spectateur, est-ce qu'elle le bouscule ou le conforte. Et force est de constater que, quel que soit le bout par lequel j'ai voulu attraper mon analyse, c'était plutôt poisseux...


Je ne vais pas vraiment m'attarder sur la réalisation, parce que ce genre de film n'a pas une vraie vocation esthétique. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, juste que techniquement, la caméra est un peu posée là où il y a de la place, sans volonté de faire des plans à couper le souffle, des lumières incroyables, ou des sons fascinants. C'est toujours un peu triste, pour moi. Mon amour du cinéma a commencé avec le pacte des loups, film pour lequel le réalisateur avait vraiment l'oeil partout, et je regretterai toujours que cette harmonie des détails ne soit pas souvent valorisée. Mais bon... je ne juge pas, parce que je préfère mille fois un film à l'histoire incroyable qu'un film très beau sans scénario. Enfin je crois... je ne sais pas. En fait peu importe, car là le scenario ne me va pas non plus !


Le souci de cette histoire pour moi, c'est qu'elle est très plate. Elle ne va même pas à fond dans les clichés du genre. Des films avec le même plan de départ, on peut en citer un trillion : un personnage A se retrouve dans un environnement d'une minorité qu'il méjugeait, mais l'expérience va lui apprendre qu'il avait tort. C'est un classique absolu du cinéma, ce schéma, sauf qu'ici, eh bien... on passe un peu à côté. Pourquoi ? Parce que pour que ce scénario fonctionne, il faut que le personnage du début ne soit pas agréable. En général, on nous explique comment et pourquoi il méprise le groupe (ici ce sont des handicapés mais dans d'autre films ce seront des personnes racisées, des créatures magiques, des animaux...) et puis patatras, il se retrouve dans le groupe qui va le faire évoluer.

Mais pour qu'il évolue, il faut qu'il parte de loin, et dans le film, Sylvain est un gentil, on le comprend dès son apparition, ce qui fait qu'on ne peut pas le voir évoluer vraiment. Il ne passera pas de connard à héros, il passera de gentil maladroit à gentil pas maladroit. Il ne se passe donc à vrai dire pas grand-chose, dans aucune des intrigues du film. Sa relation avec son père, les relations amoureuses diverses, les enjeux pour lui à rester cacher... tout suit la même courbe d'évolution quasiment plate.


Bien entendu, ce que je dis là n'est toujours pas un souci en soi. Tout comme on peut avoir un film plastiquement neutre, on peut aussi avoir une histoire avec très peu d'évolution des personnages. Parce que l'enjeu du film peut se trouver encore ailleurs. On peut avoir un message de fond, un film engagé volontairement avec une morale forte. C'est d'ailleurs ce que tout le monde en dit, de "Un petit truc en plus", qu'il est simple mais frais et qu'il apporte un autre regard sur le handicap! Sauf que, si c'est le cas... j'ai vraiment raté un truc. Et pas un petit, pour le coup, car pour moi ce film est absolument l'inverse, et hanté par le validisme !


Je reprends les bases, mais le validisme, c'est quoi ? Eh bien c'est un système de valeur qui considère que les valides (= pas handicapés) sont supérieur aux handicapés. Et tout comme les systèmes parallèles (le racisme, le sexisme etc), il est souvent discret, intégré, banalisé. Vous avez peu de chances de trouver quelqu'un qui vous dira ouvertement " les handicapés sont des sous-hommes". Mais ça n'empêche pas la société d'être validiste et les individus aussi, aprfois, même si ils ont de bonnes intentions à la base.

Un exemple? Vous savez le nombre d'aveugles qui ont vécu des gens qui, se prenant gentiment pour Amelie Poulain, les prenait par le bras pour les guider alors qu'ils n'avaient rien demander et leur faisant perdre leurs repères? Ou les gens en fauteuil touchés dans la rue, déplacés sur un coin de trottoir qui paraissait plus sécuritaire par des gens qui n'avaient aucune idée ni de comment on bouge un fauteuil sans faire mal, ni de la raison pour laquelle le dit fauteuil était à cet endroit précis?

Ces passants sont de gentils passants, serviables, ce n'est pas la question. La question c'est qu'ils ont considéré, même inconsciemment, qu'ils savaient mieux que la personne handicapée ce dont elle avait besoin.


Ce film a donc plusieurs soucis de validisme. Le plus évident pour moi, étant dans son but premier, qui est de montrer que les handicapés sont des humains comme les autres, et même meilleur que les autres en quelque sorte, puisqu'ils sont sympathiques, accueillants, ouverts d'esprit... Et ça, l'idéalisation, justement, c'est au cœur du validisme. ça amène toujours de la condescendance et de l'infantilisation, dans la vraie vie. L'idée que les handicapés, les pauvres, ils sont si gentils. Je ne sais pas le dire poliment, désolée si j'en choque, mais parmi les handicapés, il y a des connards ! Et comment peut-on prétendre qu'on est comme les autres, si on n'a pas, comme les valides, une diversité de caractères ?


Autre soucis récurant, l'infantilisation, dont le film est bourré à mon avis sans même en avoir conscience.

Les aidants s'adressent aux handicapés comme à des enfants. Ils les touchent sans demander leur avis, ils imposent des plannings de façon autoritaire (comme en colonie de vacances pour enfant), en dix ans ils n'ont jamais remis en question des activités qui ne conviennent pas aux concernés...

Et peut-être que ça se passe comme ça dans la vraie vie, mais le film ne le remet pas en question comme un problème. La personne valide qui se gare sur une place handi, c'est dénoncé. Le riche qui ne fait pas d'effort pour les accueillir, c'est dénoncé. Mais le fait qu'on traite des adultes comme des enfants, ce n'est pas dénoncé, parce que ce n'est même pas considéré comme un souci. Et vous savez, je l'ai vécu, ça. D'avoir l'air normale jusqu'au moment où je n'avais plus l'air normale, ce switch où un soignant se met à nous traiter comme si on avait trois ans, cette condescendance, cette infantilisation. Alors je vous le dis de ce côté de la barrière : oui, c'est un soucis.


J'ai l'impression perturbante de ne pas avoir vu le même film que les valides ! Ils ont vu à priori un joli truc sur la tolérance, une ode au vivre ensemble.

Moi j'ai vu un film où personne n'explique jamais rien et où les camps sont très clairs d'un bout à l'autre.

Les handicapés et les valides n'ont pas le même emploi du temps.

Ils ne dorment pas dans les mêmes chambres.

J'ai vu un film où, à voix haute et en public, une animatrice parle des soucis d'incontinence d'un adulte en sa présence. Est-ce qu'on ferait ça avec un valide ? Certainement pas, parce qu'on saurait que c'est humiliant, en fait.

J'ai beau comprendre que c'est une comédie, et que je suis sensée rire, ça ne m'amuse pas parce qu'à ce moment précis, je ne suis pas supposée rire de la maladresse de l'éducatrice. Je suis supposée rire du fait que "haha il ne peut rien dire sans se faire repérer donc il doit laisser croire que oui, il risque de faire caca dans sa culotte". Rire du fait que, si il avait vraiment été handicapé, il n'aurait pas compris que c'était humiliant... Je ne sais pas rire de ça.

J'ai vu un film avec un jeune en détresse qui flap parce qu'il a perdu son ballon. Bien sûr, personne ne va expliquer sa détresse. Par contre, on prendra le temps de montrer qu'il va se lier d'amitié avec le mec à l'origine de ce stress, qui à plusieurs reprises se montre menaçant, violent. Et pourquoi ça ? Mais parce qu'il est gentil ce jeune, il est handicapé, il pardonne ou il oublie.

J'ai vu un film qui essaye de me faire rire avec le fait qu'on laisse un handicapé faire une croix gammée en pâte à sel parce que "il a droit de s'exprimer". Et là encore, ce n'est pas du valide dont on se moque, on ne se dit pas "ils sont tellement à l'ouest qu'ils laissent faire des trucs graves juste parce qu'ils pensent que les handicapés sont bêtes, haha, sacrés valides !". Non, bien sûr, on rit encore de la même chose, qui est le valide qui ne peut pas se faire repérer et donc doit laisser croire qu'il a fait cette croix. Peut-être que je n'ai pas d'humour, en tout cas pas celui-là. Et les critiques disent qu'ici, on rit avec les personnes concernées et non pas d'elles... j'ai du louper ça, c'est étrange.


Pourtant, parce que je suis extrêmement naïve, j'ai cru plusieurs fois que le film allait basculer du bon côté de la pente. Parce qu'il est truffé de scènes, d'instants, où je me disais "ils vont faire les maths".

"Faire les maths" pour moi, c'est réaliser quelque chose, qu'on a sous les yeux, deux infos qui n'étaient pas liées et qui, soudain, prennent un sens quand on les assemble. c'est arrivé à plusieurs moments dans le film.

On a par exemple "le vrai Sylvain". Pour vous expliquer, le personnage principal se fait passer pour Sylvain et part donc en camp de vacances. Mais régulièrement, le vrai Sylvain, celui qui est donc réellement handicapé, est montré dans l'envers du décor, puisque lui a suivi à l'inverse un groupe de valides. Et il s'éclate, Sylvain, il vit les vacances de sa vie !

Bon, j'avais beau me dire que c'était exagéré, mes petites manies avaient beau me dire que ce n'était pas très crédible de le montrer consommer autant d'alcool quand on sait qu'une majorité des personnes trisomiques a des comorbidités cardiaques et donc traitements prohibant la consommation d'alcool... j'avais beau être mitigée, il y avait quand même un petit scénariste en moi qui me disait qu'ils avaient attrappé une corde et qu'ils allaient tirer dessus. Parce que ce personnage, tout rigolo soit-il, c'était l'occasion aprfaite de montrer que la ségrégation handi/valide, c'est nul, et même si c'est majoritairement pratiqué, c'est honteux ! Mais le film ne fait rien de cette trouvaille. La conclusion, ça ne sera pas "regardez comme c'était positif de faire des vacances mixtes, peut-être qu'on devrait réfléchir à faire ça pour l'an prochain", mais " youpi, on récupère le gite, on va pouvoir refaire des vacances à part l'an prochain".

On a aussi, autre exemple, une scène où deux mecs font du chantage à un troisième sous la douche. Eh bien j'y ai cru ! J'ai cru, sincèrement, qu'à ce moment-là on allait nous présenter un handicapé pas sympa, un mec qui voit l'enjeu et comprends comment il peut profiter de la situation. Le fameux connard ! Ce n'est pas être comme les autres, ça, que d'avoir des failles humaines ? Mais non. Cette scène n'aura pas de suite, les personnages handicapés continueront à être caractérisés par leur gentillesse, ils vont tous aider, protéger le personnage principal. Vous voulez bien arrêter avec le gang des gentils handis courageux ?


Alors souvent, quand je fais ces reproches à un film ou à un livre, on me dit "oui mais ce n'était pas le but". Du coup, j'ai passé un bon moment à me demander quel était le but, ici. Je crois que le but, c'est en effet non pas de remettre en question quoi que ce soit, mais de dire qu'il faut être gentil avec les handicapés. Et... je ne suis pas d'accord.

Vous vous doutez bien qu'écrire ça attirant potentiellement les foudres, je vais étayer quand même ! Être gentil avec les handicapés, non. Déjà parce qu'être gentil et infantiliser sont deux choses différentes. Ensuite parce qu'être gentil aveuglément en partant du principe que les handis sont tous eux-même des gentils petits loulous d'amour, ça ne me va pas non plus. Et enfin parce que c'est encore, et toujours la même séparation septentrionale entre le valide et "l'autre" qu'il faudrait traiter avec un respect particulier... au lieu de se dire qu'il faut être gentil avec tout le monde, et pas plus spécialement avec nous !

Dans ce film, les "valides parlent au valides" et les handicapés (mais ça aurait pu être n'importe quelle minorité) sont juste un accessoire. Parce qu'au final, j'ai vu le film d'un valide qui est un héros. C'est lui qui se bat pour que les handis mangent mieux, c'est lui qui trouve un cadeau pour que le couple handis se forme, c'est lui qui leur fait changer d'activité et qui rouve la bonne qui plaît à tout le monde... Et nous, nous on est des enfants, on va le rester parce que la morale du film c'est qu'il faut être gentil avec nous et nous traiter presque comme des vrais gens. Presque. Faudrait pas non plus voir à parler de former les aidants, de faire des vacances inclusives, de changer les choses...


En écrivant ce texte, je me suis souvenue d'un épisode de ma jeunesse ! Laissez la mamie que je suis vous le raconter... J'avais une quinzaine d'année, je trainais sur un forum de jeunes scénaristes dont les membres échangeaient des critiques sur le script des autres dans une ambiance assez familiale. J'étais arrivée avec un scénario sur un médecin qui venait de perdre son compagnon et devait gérer de front sont deuil et une patiente amnésique en quête de souvenirs. Très joyeuse ambiance. Sur TOUTES les critiques que j'ai reçus, TOUTES me demandaient pourquoi le médecin était gay. Toutes. Et je n'avais pas de réponse à cette question, il était gay, il était blond, et il aurait pu être hétéro et brun c'était la même chose dans mon esprit. Sauf qu'on m'avait fait remarquer que "ça ne peut pas être anecdotique". C'était il y a vingt ans, j'ose espérer que de nos jours on peut avoir un personnage principal gay sans que ça soit le sujet principal, mais force est de constater qu' on ne peut pas avec les handis. Ils sont toujours des handicapés. Le handicap est toujours le critère primaire, et c'est là-dessus qu'il faudrait travailler je pense. Ne pas faire des films sur les handicapés, mais avec des handicapés. Ou alors, si vraiment vous voulez faire un film sur le handicap, montrez les réalités, les soucis, dénoncez la société et riez de ses travers. Je serai la première à me marrer avec vous... Je suis une grande fan des téléfilms de Noël, j'ai vu une fois un téléfilm où la femme était en fauteuil roulant, et le sujet n'était jamais abordé, ce qui était au coeur, comme dans tout bon téléfilm de Noël, c'est qu'elle avait une vie nulle, partait dans un trou paumé, tombait amoureuse du bûcheron local et qu'après une tension et un doute ils finissaient ensemble. Donc c'est possible, ça existe, et je dois avouer que ça m'arrangerait bien que ça devienne banal...


Beaucoup de gens pensent que faire ça c'est "mieux que rien" et qu'on a besoin finalement de ce genre de film.

Je comprends le point de vue, comme je le disais au tout début, c'est chouette de montrer des handicapés et de sortir de ce système malsain où on les cache. Mais est-ce que les montrer dans leur cliché de base, sans remettre en question les problématiques réelles est mieux que de ne pas les montrer du tout... pour moi non et c'est même pire. Parce qu'au moins, quand on se tait, on ne perpétue pas des clichés. On ne dit pas à 10 millions de personnes "voilà, c'est bien comme ça que sont les handicapés et c'est bien comme ça que tu seras un meilleur être humain".

Je pense qu'hélas, c'est tout à fait pour cela que ce film a été vu 10 millions de fois. Parce qu'il ne dérange personne. Les gens vont continuer à se dire qu'ils sont des gens bien, parce qu'ils traitent les handicapés avec respect, pas comme les méchants du film qui les nourrissent mal ou se garent sur la mauvaise place. Les spectateurs valides en ressortent sans s'être remis en question, sans avoir rien appris des réalités du handicap, et rien ne changera après ce succès. Ça me rend profondément triste. Mais je sais bien pourquoi... c'est parce que je suis naïve... à cause de mon ptit truc en plus !"

Sabri_Collignon
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le 5 sept. 2024

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