Dernier film du cinéaste britannique Charles Crichton (Les Guerriers dans l'ombre, De l'or en barre) qui commença sa carrière comme monteur dans le cinéma anglais des années 30 & réalisateur de long métrage d'après-guerre faisant tournés devant son objectif notamment Simone Signoret, Alec Guinness ou Peter Sellers. Il dirigea sa fin de carrière pour le petit écran en réalisant bon nombre de série TV comme Destination Danger, Poigne de fer et séduction, Cosmos 1999 & Les Professionnels. Un poisson nommé Wanda est l'adieu cinématographique de ce vétéran alors âgé de 78 ans lors du tournage en 1988, il est également coscénariste avec la star du film et producteur, John Cleese (La Première Folie des Monty Python, Dieu aime le caviar), l'un des cofondateurs du groupe d'humoristes britanniques les Monty Python.
George et Ken s'associent avec deux Américains, Wanda et Otto. Les quatre compères réalisent le hold-up du siècle, cachent le magot et se séparent. Mais chacun, à juste titre, se méfie de ses complices. George est emprisonné et Wanda séduit l'avocat de son amant...
Je suis très déçu George !
Une comédie policière so british de braquage produite par la Metro-Goldwyn-Mayer pour un budget de 7,5 millions de dollars, aux quiproquos pas très catholiques en cascades ou les Wanda font tourner les têtes de la gent masculine et la Wanda la plus sexy du film est interprété par la délicieuse Jamie Lee Curtis (Halloween, la nuit des masques, À couteaux tirés) qui utilise tous ses charmes pour désappointer entres autres son amoureux de frère homosexuel Otto, Kevin Kline (Le Choix de Sophie, La Belle et la Bête) ou le bègue ami des bêtes, l'Ex-Python, Sir Michael Palin (La Première Folie des Monty Python, La Mort de Staline) et la tête pensante des braqueurs emprisonné, Tom Georgeson (No Surrender, Electricity).
Au casting de ce Vaudeville, il y a également Maria Aitken (Escort Girl, Asylum), Patricia Hayes (Piège pour un tueur, Willow), Geoffrey Palmer (La Folie du roi George, Paddington), Cynthia Cleese (Créatures féroces) et Wanda, le Pterophyllum.
Au revoir Tonton !
Un Anglais, George, s'associe avec deux Américains, Wanda, sa maîtresse, et celui que la séduisante jeune femme présente comme son frère, un dénommé Otto, dont les deux passions sont Nietzsche et les arts martiaux. Ensemble, et avec l'aide du fidèle Ken, qui n'aime que les animaux, les compères réalisent un fabuleux hold-up. Ils ont juste le temps de cacher le magot avant de se séparer. Mais chacun se méfie de ses complices. À juste titre, du reste. George, emprisonné, enrage de ne pouvoir déjouer les manœuvres de Wanda, qui tente de séduire l'avocat de son amant, Archie Leech, dont elle espère qu'il lui révélera la cachette du magot...
Ne me traites pas de débile !
Un classique des eighties a la réalisation millimétrée, grand succès de l'année 88 avec plus de 188 millions de dollars de recette mondiale, plus de deux millions d'entrées France. De la rencontre entre les truands losers et l'avocat guindé et coincé naît un imbroglio policier des plus comiques bien que l’intrigue policière passe vite au second plan, car c'est la comédie de situation à l'humour Monty Pythonesque qui prédomine avec ses dialogues joyeusement loufoques et la complicité évidente entre les acteurs à cabotiner avec talent dans cette distribution anglo-américaine. Deux transfuges des Monty Python ; Cleese strip-teaseur russe pour famille & P-P-P-Palin en tueur malheureux de Yorkshires à sa mémère, la sublime vénale Jamie Lee amatrice de langues étrangères et le meilleur pour la fin, le débile Kline avec son interrogatoire à poissons véritable attraction du film qui obtient même l'Oscar du meilleur second rôle, même Cleese fut également récompensé d’un British Academy Award du meilleur acteur !
Bref, vous l'aurez compris, Un poisson nommé Wanda est drôle, décapant et irrévérencieux à souhait, l'équipe du film se retrouva neuf ans plus tard pour le mal aimé Créatures féroces de Fred Schepisi & Robert Young.
Pas mal la position !
C'est normal j'ai fait de la boxe à Oxford.
Ah oui ? Ben moi j'étais tueur à la CIA, allez les mains en l'air !