A la mort de son père, le prince du Zamunda est à la recherche d'un héritier pour son royaume, ses filles ne pouvant pas monter sur le trône. Il apprend qu'il a un fils illégitime, né d'une relation avant son règne lors de son passage à New York dans le premier film, et il va se mettre en tête de le récupérer pour la survie de son pays.
Dans le genre suite inattendue, Le prince à New-York 2 se pose là. Plus de trente ans après, on retrouve Eddie Murphy, Arsenio Hall ou encore James Earl Jones, mais le futur prince est incarné par Jermaine Fowler, un étonnant sosie de Michael B.Jordan. Je n'ai plus tellement de souvenirs du premier film, mais ce film-là, acheté à prix d'or par Amazon durant la pandémie de Covid, est consternante, car je me demande où il fallait rire. Dans le non-jeu d'Eddie Murphy, qui semble éteint, sauf quand il joue d'autres personnes à la manière de La famille foldingue ? Dans les décors qui semblent tous en CGI dégueulasses ? Les flashbacks où Arsenio Hall et Murphy sont rajeunis numériquement et paraissent figés dans leurs expressions ? Ou bien alors le plaisir de voir James Earl Jones dans des scènes où il parait avoir tourné ses scènes sans personne pour lui donner la réplique, et je n'oublie pas Wesley Snipes, le méchant entre guillemets, qui doit être le seul à s'amuser devant ce carnage.
Mais je ne veux pas être mauvaise langue, car un soin tout particulier semble avoir été donné aux costumes, qui sont là de toute beauté, d'inspiration africaine, d'où une nomination aux Oscars justifiée. Il y a le plaisir de revoir quelques plans du premier film, où la folie et le bagout d'Eddie Murphy faisaient des merveilles, mais là, cette suite a été tournée dans la foulée de l'excellent Dolemite is my name avec d'ailleurs le même réalisateur, où l'acteur semblait revenir en état de grâce.