Grands-pères clandestins
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C'est avec une certaine justesse que l'on met en lumière des choses peu visibles : des vieux homosexuels un peu précaires qui ne peuvent pas s'aimer à cause des conventions. A ce titre le film évite les pires poncifs du misérabilisme mais pas tous. On aura en effet à plusieurs reprises cette utilisation "coussin" de la musique (que je relève décidément dans beaucoup de films), quelques plans un peu grossiers sur la mer pour signifier la solitude, réflexion sur la mort etc. Mais globalement ça va, on a une vraie évolution des personnages, une vraie alchimie entre les personnages qui n'est pas évidente au début.
Le film parvient presque totalement à nous faire vivre au rythme de ces personnages.
Je reste sur ma faim niveau mise en scène et mon amour pour les plans fixes, satisfait dès le début, m'a fait tiquer sur des mouvements de caméra peu travaillés. Bref, il faut plus d'audace !
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Créée
le 19 oct. 2020
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