Les films de baston n'ont plus la côte aux États-Unis. Ce qui explique pourquoi un athlète de talent comme Adkins finit dans des DTV indigestes. Cela dit, parmi les DTV, il y a des perles, des films inattendus, qui méritent une sortie dans les salles obscures. Undisputed 2 fait partie de ces films. Une intrigue solide, des acteurs nerveux, une mise en scène et un montage extra fluide qui passerait Olivier Megaton pour un amateur. Undisputed 3 n'a pas le même impact, de par son intrigue de série B cheap. Par contre côté baston, on retrouve la même virtuosité sur la chorégraphie et montage, aidé est une équipe de combattants de haute voltige.
Et c'est là que le 4ème opus avec Scott Adkins était attendu par tous les fans de la première heure dont j'en fais partie. Grosse déception, ce n'est plus le même réalisateur des 2 opus précédents. Question scénario, c'est niais. Le mélange spirituel (dieu m'a montré la voie du combat) avec la rédemption (je viens pour demander pardon et me sauver) ramollit l'esprit nerveux du film. Seul Scott Adkins joue à peu près correctement. Côté combat, Adkins est toujours aussi bon. Malheureusement, ce n'est pas aussi bon que les précédents. Les méchants sont caricaturaux et pas forcément impressionnants. Le grand méchant est certes imposant mais il se fait vite latter. C'est dommage. Seule la prestation de Scott Adkins sur le ring sauve ce film du naufrage total.