Les grands ducs sont à cent mille verres de vous.
Qu'il est bien ce film. Réunissant Gabin et sa gouaille si particulière et le minois d'un Belmondo encore pétillant de jeunesse. L'ivresse est belle quand elle vous ouvre les portes d'un monde lointain. Je pense que je verrais mes nuits d'ivresse d'un regard bien différent maintenant. Ils partaient en Espagne ou au fil du Nian Tse Kiang, j'irais me reposer au creux de bras langoureux.
Le film regorge de pépites au niveau du scénario, quoi de plus normal pour un Audiard.. Comme le dis dans ma liste, plus tard, je veux être un seigneur de la cuite, ne pas "avoir le vin petit et la cuite mesquine".
Et elle est belle cette histoire d'alcool que le délaisse par amour, et c'est l'amour qui nous y replonge. L'amour et la jeunesse. Insouciante et responsable par moment.
Il y aurait tant de choses à dire sur ce film que je préfère ne pas aller plus loin, afin de ne rien oublier d'important, et d'éviter de trop vous dévoiler mon côté "d'homme de bar".
Si la connerie n'est pas remboursée par la sécurité sociale, je finirais sur la paille.