Le Yang-tsé-Kiang, vous connaissez ?
Dans ce très bon film d'Henri Verneuil, Jean Gabin, servi par les dialogues de l'excellentissime Michel Audiard nous livre une très grosse performance: il nous plonge dans le monde des «princes de la cuite» et sur les rives du
Yang-ksé-kiang «où tout le long des villes ponton on peut tout acheter, l'alcool de riz, les religions… les garces et l'opium...»
Jean-Paul Belmondo qui joue un jeune parisien quelque peu erratique, apprenti toréador rêvant de Madrid va réveiller l'alcoolique bestial qui sommeille en Gabin dans in final littéralement explosif.
C'est un film qui traite par-dessus tout de l'amitié de deux mecs pour lesquels presque deux générations séparent mais pour qui la grande ivresse (gueularde et au rouge pour Gabin; mélancolique voir immature et au picon/bière pour Belmondo) de même que les voyages vont rapprocher.