Un vampire à Brooklyn par Incertitudes
Après une série d'insuccès (Monsieur le Député, 48 heures de plus), Eddie Murphy tente de relancer la machine en abordant un nouveau genre pour lui : un film d'horreur produit et co-écrit par lui-même et son frère où il incarnerait un vampire. Un pur méchant, ce qui s'est peu produit dans sa carrière. Derrière la caméra, Wes Craven, le maître de l'horreur pour qui c'est aussi l'occasion de changer de genre.
Une bien curieuse association pour un film qui tente de bouffer à tous les râteliers : épouvante, humour, enquête policière sans jamais aller jusqu'au bout. En plus, on a droit à tous les clichés propre au film de vampire : pieux, croix, ail. Je ne comprends pas ce manque d'imagination de la part de Wes Craven pourtant parfaitement dans son élément. Par contre, un qui ne l'est pas dans son élément, c'est Eddie Murphy, peu crédible en vampire avec de surcroît une coupe de cheveux assez bizarre. Mais le fait est que j'adore cet acteur, son abattage, sa passion pour la comédie et même dans ses films les moins bons, je ne l'ai jamais vu mauvais.
Autre bon point pour le film, ses maquillages assez réussis notamment celui de Julius et de Max à la fin. Enfin, la beauté d'Angela Bassett évidemment.
Donc, Un vampire à Brooklyn n'est pas entièrement raté, non. Il manque un peu d'idées nouvelles et d'une vraie orientation. Ce n'est pas non plus le film qui relancera Eddie Murphy. Pour ça, il faudra attendre Le Professeur Foldingue qui suivra. Mais il reste un bon divertissement qui saura piquer la curiosité des fans d'Eddie.