J'ai vraiment du mal à comprendre mes confrères SC sur ce coup, notant très généreusement ce film où rappelons-le mère et fille échangent leurs corps pendant une journée. Ayant apprécié le volet de 2003 avec le couple Curtis/Lohan, je me suis laissé tenté par le couple Harris/Foster de 1976 mais je suis malheureusement resté de marbre face un humour complètement gras et sans saveur.
Mais allô? Pourquoi vous explicitez chaque gag plusieurs fois? Que ce soit la mère dans le corps de la fille qui appelle son marie (maintenant son père) Bill ou l'inverse avec la fille dans le corps de la mère, c'est lourd. Encore plus quand le personnage s'exclame à voie haute : "mince, c'est mon père aujourd'hui".
A cela s'ajoute des effets spéciaux dignes d'un téléfilm des années 50 (Star Wars la même année, même si on n'est pas dans les mêmes ambitions, un effort siouplait), un faux rythme qui endormirait Pierre Palmade même après un rail de coke en pleine sodomie, et un John Astin dont on se demande si la caricature machiste n'aurait pas mérité un second post-it pour l'écriture du personnage. Je ne sais même pas si c'est du second degré.
Heureusement que la course poursuite de la fin nous réveille un tantinet même si le film parvient tout de même à ce moment à briser la seule règle qu'il avait énoncé au début: l'échange de personnalité mère/fille. Ici les corps sont téléportés en même temps que les personnalités ce qui est incohérent.
Outre le fait de se la péter en soirée si vous des amiEs (les mecs n'oseront pas avouer qu'ils ont vu et aimé le film de 2003) génération Y , vous pouvez vous dispenser de cette purge qui a le mauvais goût d'étaler cette souffrance sur 1h50.