La mère de Niloofar est malade. La pollution qui surplombe quotidiennement Téhéran pourrait même la tuer. Il lui faut quitter la capitale sans attendre et vivre en campagne. La cadette est alors désignée pour l’accompagner. Adieu l’urbain, son atelier de couture et ce doux prétendant auquel elle voudrait s’attacher. Niloofar, qui ne veut pas abandonner sa vie, refuse.
L’ombre d’Asghar Farhadi plane sur le cinéma iranien. Une source d’inspiration prestigieuse, certes, mais un haut poids de référence à la comparaison délicate. Les thématiques sont très proches. Un imbroglio familial dans lequel les ni très bons ni mauvais quêtent une issue, campés sur leurs légitimes positions. La pression imposée aux générations qui suivent et qui suivront. Le rôle des femmes, moteur brimé et rugissant de toute une société oppressante. Manque la sophistication à l’extrême du maître adoubé dans l’écriture et la réalisation qui éloigne des hauteurs vertigineuses cette histoire digne d’intérêt.
6.5/10
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