HUSTLER

Sûrement le rôle de sa vie. Adam Sandler nous livre une prestation unique et nous montre une bonne fois pour toute qu'il n'est pas bon qu'à jouer dans des comédies pourries où il se travesti pour jouer sa soeur et où il rince Al Pacino de quelques centaines de milliers de dollars pour souiller son image histoire de quelques instants qui resteront à jamais gravé dans ma mémoire (Jack and Jill)

Ici, mocassins et ceinture Ferragamo, bijoux de luxe, lunettes Cartiers et chemises Gucci sont de sorti pour habiller une Hustler New-yorkais un peut taré et sociopathe sur les bords se démenant nuit et jour pour sortir la tête de l'eau même si masochiste, il se la replonge immédiatement 5 minutes plus tard. C"est ce qui fait le film, une perpétuelle course contre la montre que Howard mène on l'imagine depuis plusieurs années voir décennies et que l'on prend en cours de route pour suivre se chapitre de sa vie autour de cette fameuse opale (secondaire pour moi dans le film).

Une réelle ambiance New-Yorkaise se dégage du film avec tant bien des plans larges dans l'avenue du Diamond District nous permettant de contempler la grandeur d'une mégapole américaine et de l'insignifiance des Hommes dans ces villes que des plans serrés dans des arrières boutiques lors de présentations de Daytona, Royal Oak et autres montres pimpées et hors de prix réservés à une clientèle bien précise.

Howard Ratner est le Hustler par excellence. Un bagou hors du commun de part un style soigné et une aisance à la parole débordante, un carnet d'adresse bien rempli lui permettant de faire affaire et une hyper activité très bien retranscrite par la réalisation et la mise en scène: tout va vite, parfois trop vite.

Uncut Gems est une excellente surprise décrivant la vie folle d'un homme avec ses qualités et ses défaut pris dans l'engrenage d'une ville débordant d'actions et de vie qui ne dors jamais et que l'on à des fois du mal à suivre