Under the Shadow est une excellente surprise sur tout les points. Déjà, son cadre (La guerre entre L'iran et l'Irak) en plus d'être originale pour un film "Horrifique" se suffit a lui-même dès le début pour nous mettre un petit coup de pression, a nous, orientaux, le cul posé sur le canap' un paquet de chips a la mimine.
Parce que oui, même sans artifices, Under the shadow instaure forcément un climat tendu, entre bombardement et propagande religieuse, on est pas forcément a l'aise.
La ou le film fait fort, c'est dans son timing (1h24) et sa justesse sur le terme abordé.
La guerre, le stress, et cette croyance des Djinn, au début ridicule au yeux de la jeune maman mais qui crescendo prendra sa place, faisant un parallèle tout trouvé entre la paranoïa ambiante et ses "génies" vraiment malsains.
L'imagerie du film, tout en restant sobre, ma quand même mis une petite claque des familles -il faut le dire, c'est nickel- et il est difficile ne pas resté scotché sur le destin de la mère et de sa petite fille, qui verrons après les bombardements les rats quitter a juste titre le navire, les rendant finalement seules.
Et ça tombe plutôt bien, car le film profite du départ des proches et des voisins pour accentuer le sentiment de peur et de solitude, Les Djinn squattant, selon la croyance, les lieux inhabités.
L'ésthétisme de ses fameux Djinn est très convaincante, foi de cinéphile qui déteste la surenchère dans les films d'horreurs. (J'ai tendance a préférer le sous-entendu a l'image brute.)
Bref, je ne connaissais pas grand chose de ce film sauf son cadre et son "exotisme" et c'est sans aprioris que je me suis lancé sur Netflix, pour découvrir un excellent film, court et précis, intéressant dans son contexte autant que dans sa vision de l'horreur, bref, un bon coup de cœur.