Lycans, la ciguë est tiré, il faut la boire
Une ode au charisme, plus exactement comment s'en passer lorsqu'on est acteur de cinéma.
Michael Sheen, que j'apprécie beaucoup par ailleurs, livre une démonstration étonnante d'invisibilité. Neutralité, transparence, c'est édifiant.
Même Bill Nighy réussit à manquer de classe, ce qui est une preuve suffisante de la gravité de la situation.
Les CGI sont laides, même les bimbos sont quelconques (et y'a pas Kate Beckinsale).
Si vous voulez des loups-garous si mal faits que même l'obscurité ambiante ne suffit pas à le dissimuler, c'est par là.
L'enjeu principal, je suppose que l'on peut remercier Twilight, est de savoir qui couche avec qui. Si vous voulez du vampire qui chouine comme une petite pucelle, du vampire qui pousse des petits couinements quand il fait l'amour, c'est par là aussi.
On va pas s'attarder sur les discussions philosophiques ou physiologiques qui rendraient difficiles tout un paquet de trucs (comme un vampire enceinte par exemple), je crois qu'au présent niveau de médiocrité, ça devient très accessoire.
Je n'évoque même pas la trame narrative, c'est le néant.
Franchement ce n'est intéressant à aucun moment, même les scènes d'action sont nulles.
Je ne mets pas 1 parce qu'il n'y a pas ce petit plus, ce supplément d'âme qui trahit un effort vers l'exécrable. C'est juste naze.