Capharnaüm transgénérationnel où s’enterrent chagrin, secrets et butins. Dans ce creuset d’amour et de loyauté, K-Eda recompose la famille. Les liens ne cessent de se construire,se déconstruire, se reconstituer La famille plurielle, très dysfonctionnelle, hors norme mise en scène par Kore Eda est une sorte de patchwork où se recomposent des liens (hors liens du sang) Elle est un espace de transition , de création…j’emploie le mot « creuset » à dessein ; de façon imagée , il sert à évoquer ce lieu fait de bric et de broc, où tous ses membres se reconnaissent des liens , à force de vivre ensemble, des liens profondément émouvants.