43 ème film de Chabrol, un film qui est adapté du livre de l'avocat Francis Szpiner. Il faut contextualiser l'époque du film, qui se passe dans les années 40, où l'avortement était illégal. Je dois bien dire que ce film est poisseux, et sombre, de par son sujet sur l'avortement, et cette mise en scène de Chabrol nous glace souvent le sang. Les décors font très sales et rugueux, et la violence physique d'un Cluzet n'est rien comparé à la violence psychologique qui parsème le film. Un film pro avortement, il serrait difficile d'affirmer le contraire, tant les scènes que l'on voit nous bouleverse de tristesse, porté par la magie d'une Isabelle Huppert à la fois fragile et tenace. D'ailleurs c'est un peu le reproche du film, mise à part cette performance dantesque, magistrale, une des meilleures du 7ème art en France, du 7ème art tout court, le film est un peu mince. Mais bon, il faut dire aussi, que l’ambiance trop pesante n'aide pas ce film à dépassé le "simple bon film".