Vies minuscules
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En fait, je ne les ai pas comptés, mais il y a un paquet (de terre :-) ) d'enterrements dans ce film, c'est même le fil conducteur. Mais j'aurais plutôt du écrire : 4 enterrements tristes et 1 enterrement heureux !
Notre (anti) héros est John MAY. Vous savez, le genre de gars qu'on croise tous les jours dans le métro, à la boulangerie et au supermarché sans vraiment le remarquer.
Son visage, son allure, sa voix nous disent quelque chose mais ... non, pas moyen de se rappeler où est ce qu'on l'a vu.
John est un petit fonctionnaire Londonien, dont le boulot consiste à retrouver la famille de personnes décédés. C'est plus qu'un travail, c'est sa vie. Une vie très lisse, très répétitive, sans surprise.
Il enquête à sa façon et avec une minutie extrême, et lorsqu'il ne trouve pas de proche du défunt, il organise l'enterrement et y participe souvent seul.
Les jours se suivent et se répètent, lents, tristes et mornes ... jusqu'à son licenciement économique et sa dernière "affaire" à traiter. Il va alors un peu plus s'ouvrir à la vie et en découvrir d'autres aspects jusqu'à la fin ...
Le rythme du film est très lent, souvent triste et oppressant, mais aussi poétique, avec des (petites) pointes d'humour bien placées.
Les musiques sont bien adaptées (pas de Jacques BREL pour autant !).
Eddie MARSAN est idéal dans le rôle principal. Son physique et son jeu d'acteur collent parfaitement à son personnage. So British, so litaire (!), so bre (! !).
Pas un acteur passe partout mais vraiment le bon choix pour ce film.
Si vous êtes seul et déprimé, n'allez pas voir ce film, si vous adorez Fast and Furious 7, non plus !
Sinon, ça change et c'est très bien fait.
Créée
le 15 avr. 2015
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