Une rareté dans le cinéma indépendant américain qui a malheureusement loupé sa sortie en France. Pourtant ce film est plein de mélancolie et de tendresse grâce aux interprétations de Ryan Gosling et Emily Mortimer.
Une fois encore, les Français n'ont pas su traduire un titre qui se suffisait à lui même "Lars and the real girl", mais tant pis! Il semblerait que ce soit tradition française de traduire à tout va.
En gros, c'est l'histoire d'un jeune homme qui depuis la mort de sa mère s'est renfermé sur lui-même. Il habite dans un garage à côté de son frère et sa belle-soeur et dîne occasionnellement chez eux. Il travail dans un bureau, personne ne sait vraiment ce qu'il fait, mais il est gentil, serviable, timide (malgré les gentilles avances de sa collègue) et terriblement seul. Il choisi de vivre cette solitude jusqu'au jour où son collègue lui informe qu'il est possible de se faire livrer une poupée aux proportions humaines sur mesure. Lars décide qu'il est temps de se prendre en main et présente sa nouvelle petite amie, Bianca (une poupée, missionnaire du Brézil), à sa famille. L'accueil sera mitigée, mais il faut faire plaisir à Lars alors toute la ville considèrera Bianca comme une vraie personne (lui offrant une coupe de cheveux, un emploi, des vêtements...). Intérieurement, Lars va se poser des questions et revenir peu à peu dans le monde réel et sortir de sa délusion (cf. psychologie de l'enfance : Lars vit en perpétuel état de croyance asséritive, et le monde extérieur ne le prend jamais en défaut). Lars devra quitter cet état de délusion en "créant" la mort de Bianca.
Dans la vie, tout est douloureux, le plus difficile est d'y faire face.
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