Des airs de "Pauline à la plage".
Zahia Dehar est laide, c'est Mina Farid qui prend le devant de l'écran au fur et à mesure.
Quant au thème de la "fille facile", il est revendiqué comme positif par la réalisatrice, mais Sofia n'est pas du tout blanchie par la mauvaise attitude d'Andrès : la putassière finira par aller chercher de nouvelles montres gratuites à Londres.
D'aucuns disent que ce film est une insulte à la féminité : avec le personnage de Sofia, c'est évident, avec celui de Naïma, je ne crois pas. Il est juste dommage que cette dernière admire sa cousine. Zahia est maintenue dans son statut infamant et elle s'en réjouit; qu'à cela ne tienne, elle semble n'avoir pas changé depuis ses errements de jeunesse, auxquels je compatis.
Pour faire court, les meilleurs scènes sont autour de Naïma et Philippe.
On sent l'élève de Brisseau à la FEMIS. Du cinéma naturaliste, mais très putassier, qui n'est sauvé que quand le film s'éloigne des intentions de Zlotowski.