La fille de Satan

Un spécialiste américain des sciences occultes est chargé de surveiller la fille d'un ami qui est promise par un groupe sataniste au diable.

Si on excepte le remake de Une femme disparait, sorti trois ans plus tard, Une fille pour le diable va être le chant du cygne de la Hammer, et quelque part, je trouve ça beau que Christopher Lee, qui joue un prêtre, y joue un rôle. Pour le reste, ça sent la réalisation cheap sans grands moyens, pas étonnant de la part de Peter Sykes dont je n'avais pas aimé Les démons de l'esprit, ainsi qu'une intrigue molle du genou.

Mais au fond, le film se tient encore par rapport au casting. Outre Christopher Lee, dont je croyais qu'il avait tourné une scène de nu (alors que c'était une doublure !), on retrouve aussi Richard Widmark en tant que spécialiste d'occultisme, mécontent de jouer dans une telle histoire et qui va en quelque sorte le faire payer à l'équipe, et surtout la présence de la très jeune Nastassja Kinski, qui ira jusqu'à tourner une scène où elle est intégralement nue alors qu'elle n'avait que 14 ans au moment du tournage, une idée du malaise. Je pense que le film veut surfer sur le succès de L'exorciste, dans le sens où ça parle de démonologie, mais il marche aussi par rapport au fait qu'il explique assez peu de choses.

Même s'il n'a rien d'inoubliable et que l'histoire le retient comme l'avant-dernière production de la Hammer, Une fille pour le diable a son lot de scènes malaisantes pour retenir un tant soit peu l'attention.