Un psychiatre décide d'accompagner quatre patients à un match de baseball situé sur New York. Le problème est qu'il va être agressé en pleine rue, laissant seules ces personnes dites folles. L'un (Michael Keaton) a des accès de colère, l'autre (Peter Boyle) se prend pour le Christ, Christopher Lloyd est persuadé qu'il est lui aussi un psychiatre, et le dernier, Stephen Furst, est obsédé par la télévision qu'il regarde sans arrêt.
C'est une comédie vraiment sympathique, mené tambours battants par un quatuor en pleine forme, mon préféré étant d'ailleurs Christopher Lloyd, dont j'ai vraiment cru qu'il était psychiatre tellement il est investi dans son personnage. Cependant, j'aurais aimé peut-être un peu plus de folie, à l'image de la scène de gospel où Peter Boyle se désape devant des gens noirs, qui sont peu à peu persuadés qu'il est une réincarnation divine. J'ai juste un peu de réserve sur Michael Keaton, qui apparait au fond comme le plus censé de tous, et qui a contre lui des accès de colère.
On sent quand même qu'une fois le postulat de base posé, à savoir le quaturo lâché dans les rues de New York, le scénario semble terriblement patiner pour créer un semblant d'intrigue, qui apparaitra avec deux flics véreux. On peut y apercevoir cependant une critique en filigrane des pauvres, puisque Lorraine Bracco incarne l'ex-copine de Michael Keaton, et qu'elle ne veut vivre qu'avec des gens riches.
Cela dit, malgré mes griefs, j'ai plutôt passé un bon moment avec compagnie de ces quatre doux, durs et dingues.