Ce 3ème volet des Die Hard est peut-être le plus spectaculaire, mais pas forcément aussi bon que Piège de cristal, je m'explique au risque de passer pour un inconscient. John McTiernan reprend la main et impose des séquences extrêmement jouissives : celle du début dans Harlem avec la pancarte, celle du métro, ou celle du taxi fou dans Central Park... on imagine mal comment une telle scène peut être tournée, avec les complications que ça comporte dans une ville d'une telle ampleur comme New York, c'est vraiment une performance. Bruce fait toujours son brillant numéro en entretenant son image de dur rigolo ; ici, il en joue encore plus, mais il n'est plus seul, il forme un duo hilarant et tonique avec Samuel Jackson face à un bad guy intelligent et glacial joué avec brio par Jeremy Irons qui trouvait là un rôle très différent des rôles plus cérébraux qu'on lui proposait à l'époque. Le film prend parfois des allures de buddy-movie tellement cette association Willis / Jackson est réussie, tandis que le reste du casting est d'une grande qualité. Les règles sont donc un peu différentes ici, mais le principe reste le même ; je place ce film au même niveau que 58 minutes pour vivre, pour moi les 2 sont aussi bons, et celui-ci est encore du pur concentré de plaisir.