Génialement passable
Si visuellement le film est très réussi, avec ses références au cinéma iranien, je ne peux qu'être déçu sur le plan du scénario et de l'émotion. Certes, cet essai surréaliste est 100% original et...
il y a 5 jours
1 j'aime
Étrange, voire expérimental, Une langue universelle est décrit par son réalisateur, le Canadien Matthew Rankin comme une "hallucination autobiographique" ou encore, comme une comédie de "désorientation." On y parle d'ailleurs plus volontiers farsi que français ou anglais, alors que les trois histoires, qui se connectent plus ou moins dans le scénario, se situent à Winnipeg qui prend soudain des allures de Téhéran. Il se passe des choses surprenantes et absurdes dans ce film qui abonde en références qu'il est le plus souvent ardu de déceler, de ce côté-ci de l'Atlantique. Des dindes y jouent, entre autres, un rôle non négligeable, l'une d'entre elles voyageant d'ailleurs en autocar, ce qui n'a rien de bizarre, n'est-ce pas, puisqu'elle a payé sa place. Dans ce genre de long-métrage, il s'agit moins de comprendre les intentions de l'auteur que de sa laisser aller à sa fantaisie. C'est ce que l'on éprouve aussi devant certaines œuvres de Roy Andersson ou de Alex van Warmerdam, par exemple, mais dans Une langue universelle le systématisme dans la recherche surréaliste a plutôt tendance à créer une distance qui ne donne guère envie de se passionner pour ses extravagantes péripéties.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Au fil(m) de 2024
Créée
le 6 juil. 2024
Critique lue 245 fois
D'autres avis sur Une langue universelle
Si visuellement le film est très réussi, avec ses références au cinéma iranien, je ne peux qu'être déçu sur le plan du scénario et de l'émotion. Certes, cet essai surréaliste est 100% original et...
il y a 5 jours
1 j'aime
Une proposition singulière, qui possède un univers simpliste, mais cocasse. Il y a pas mal d'idées vraiment drôles, légèrement farfelues, mais qui restent presque vraisemblables.On pourrait y voir...
Par
hier
OFNI : objet filmique non identifié
Par
il y a 4 jours
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
72 j'aime
13