Une merveilleuse histoire du temps par Kreyket
Parfaite illustration de ce qu'est une déception, "Une merveilleuse histoire du temps" est un chick-flick noyé sous la bien-pensance (et Dieu sait que je déteste ce terme...).
S'attaquer à la biographie d'un homme qui a défié son destin tragique pour arriver à révolutionner la physique moderne n'est pas chose aisée. Etudiant en astrophysique, Stephen apprend qu'il a une maladie dégénérative qui ne lui donne plus que quelques années à vivre. Coup de pot, cette déconvenue va lui donner le thème de sa thèse et va renforcer sa relation avec sa chère et tendre. Il va continuer ses recherches, avoir des enfants et finalement sa vie se passe plutôt bien.
Le film retranscrit plutôt bien tout ça, et c'est ça qui est dommage. Pourquoi s'attarder sur une période où il ne se passe rien ? Et bien parce que pendant cette période la maladie de monsieur va empirer et changer leur vie, drame personnel poignant s'il en est, dont le sieur Hawking ne s'émeut pas trop (à part quelques rares fois, normal, il n'est pas une machine malgré tout...). Donc voilà. Les choses continuent et c'est tout. Ah tiens une belle rousse et il quitte sa femme. Bon, aucun des deux n'est triste. Alors quel était le but du film ? De ce que j'ai compris : s’apitoyer sur le sort d'un homme tout en ignorant autant que faire se peut ce pour quoi il s'est donné tant de mal.
Bien filmé, bien joué, répugnant.