*Attention, cette critique contient des spoilers et des moments clefs de l'intrigue*

Stephen Hawking ! Pardon...Professeur Stephen Hawking ! Avant de commencer j'aimerai un peu vanner une collègue et amie qui me clamait au et fort que s'il y avait Dieu sur Terre, il s'appellerait Guy Carcassonne (oui elle est juriste), paix à son âme, (si tu me lis tu te reconnaîtras). Je lui répondais à chaque fois que non ce serai Stephen Hawking (oui j'étais , et je suis, astronome amateur). Donc, je voulais vraiment voir le biopic de ce cosmologue de génie. Résultat ? J'ai aimé, à 2 détails prêts.

Ce biopic est celui de Stephen Hawking, cosmologue britannique adapté du livre: "Music to Move the Stars: A Life with Stephen" de son ex épouse Jane Wilde. C'est l'histoire à partir de sa première rencontre avec Jane Wilde, ses premiers travaux, la révélation de sa maladie et le combat quotidien physique et morale du couple, jusqu'au jour de la célébration de son anoblissement.

Oui ce biopic est excellent. Je le classerai entre Cloclo et la Môme. Les acteurs qui jouent sont tous très bien mais pour la plupart ils me sont inconnus (et oui j'ai eu la réaction : "Oh putain c'est Franck Leboeuf !"). Le plus bizarre c'est que le comédien qui joue le rôle de son professeur à des faux airs d'Alan Rickman (mais non ! C'est le professeur Lupin d'Harry Potter !)...mais bon. Ce qui est bien c'est que le l'histoire et le scénario sont faciles à suivre, ce qui est agréable et poétique. J'ai bien aimé certains effets cinématographiques comme les Flash Back en live, le fait qu'il découvre ces théories...en regardant le feu qui brûle à travers un pull ! Ouais, Stephen est génial à ce point. Et le film fait un bon compromis entre la partie professionnelle et personnelle de la vie de Stephen Hawking, alors que le livre en lui-même, c'était surtout la partie personnelle qui est à l'honneur. Cela lui donne un parfait équilibre qu'on ne retrouve pas dans les autres biopics (mis à part celui sur Ray Charles et encore c'est assez localisé). Il montre très bien le parallèle entre la dégénérescence physique de Stephen et celui de leur relation. Et oui, le faite que Jane se rapproche progressivement de Jonathan était de plus en plus évident au bout d'un moment. Mais par delà ça, on remarque que ça a été fait d'une assez bonne manière et si c'est comme ça que ça c'est passé bah, je ne leur en veux pas vraiment (par contre il a aussi divorcé avec Elaine son infirmière en 2006...ouch).

Ce que l'on pourrait reprocher à ce film, ce n'est pas le fait qu'il soit trop académique ou ça fasse téléfilm. Ce qui est faux ou du moins pas tout à fait vrai...Je m'explique. Globalement, le film fait même plus cinématographique que la plupart biopics que j'ai pu voir (à savoir Ray, la Môme, Cloclo, le diptyque Mesrines, Sans arme ni violence, Cheval de Guerre... euh...j'ai dit la plupart !). Ceci dit, lorsqu'il s'attarde sur les parties personnelles, je dois reconnaître que les ressorts narratifs sont gros. Mais vraiment trop gros. Surtout les parties avec Jonathan. On voit à 100 mètres qu'ils vont finir ensemble car il n'y a pas de subtilités apparente. Si ça s'imposait au début (et maintenant que j'y pense pas du tout, Stephen et Jane sont déjà complices), pour eux, ça se voyait beaucoup trop. Et pour Elaine et Stephen bah c'était moins évidents mais ouais. Autre chose qui m'a un peu fait tilter, c'est que le film au début exagérait le coté "nerd" de Stephen, à savoir grosse lunette penchée et manière de nerd. Bon niveau grosse lunettes, ok il en possédait auparavant, mais sa manière d'être faisait un peu trop gros nerd, mais aussi que au début on se doute bien qu'il avait un problème et il a fallu une chute pour qu'il se rend compte de sa maladie. Ouais, c'est vrai que là, ça fait trop effets dramatiques.

Bref, un bon biopic sur le scientifique qui...n'est pas sir ? Dommage ! Je le recommande très fortement parce que par delà les thèses qu'il a développé, vous ne verrez pas que ça, et ce film m'a confirmé que les grands scientifiques sont aussi des grands croyants. J'ai aimé le fait qu'il présente la cosmologie comme la religion des athées et qu'au final, il balance la réplique tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir (il devait mourir 2 ans après la découverte de sa maladie !). Et ce film est assez marrant avec quelques références à Doctor Who !

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le 1 févr. 2015

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Neo Cosmic

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