One night in Paris.
J'ai eu longtemps peur de faire face à un film de flics comme on en voit beaucoup (trop?) depuis quelques années en France. Olivier Marchal style. Les lumières sont belles, Paris bien filmé, pas le...
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le 9 janv. 2012
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Pouf ! Je me suis posé comme ça, par hasard, sans même savoir ce que j'allais voir. Le casting et le titre m'ont alléché, alors je me suis risqué pour "une nuit"... Ce qui est marrant – et la présence de Roschdy Zem faisant – c'est que j'ai tout de suite (et cela dès le début du film) assimilé "une nuit" au sympatouille "A bout portant" de Fred Cavayé. La même envie d'aller vite dès le départ, d'écouler l'intrigue d’un bloc, sans temps mort... L'idée me semblait donc sympa, mais je vous avouerais que j'ai eu quand même beaucoup de mal à me mettre dedans. La réalisation « caméra à l'épaule » de Philippe Lefebvre n'est pas très imaginative et souvent très plate, ce qui fait que ce monde de la nuit qu'il nous peint ne lève jamais vraiment. Ensuite il y a cette intrigue très scriptée dans laquelle la réalisation et l'interprétation se prennent les pieds. Que ce soit Zem ou bien Le Bihan, chacun fait un peu loubard d'opérette. Bref, bonne idée, mais résultat bof... Je ne cache d'ailleurs pas que j'ai dormi une bonne vingtaine de minutes sur la première heure, et le pire, c'est qu'en me réveillant, l'intrigue était au même point que là où je l'avais laissé ! C'est malheureux mais je trouve que c’est vraiment symptomatique du cinéma français : il ne se passe rien de vraiment signifiant pendant la première heure... Et puis il y a eu la seconde partie du film... Pour le coup, Philippe Lefebvre commence enfin à raccorder tous ses fils et à donner un élan – et du souffle ! – à son intrigue. Même si cela ne cache pas les lacunes citées plus tôt, ça parvient malgré tout à les faire oublier de temps en temps et du coup, je me suis laissé prendre. D'ailleurs, il est à noter qu'à un moment, une apparition furtive laisse entrevoir tout le potentiel qu'avait cette histoire : cette apparition c'est celle de Richard Boringher. En deux minutes seulement, le mec donne une vraie leçon de classe à ses acolytes et fait un moment lever le film très haut. Manque de pot, cette "nuit" redescend sitôt le caméo terminé... En somme, vous l'avez compris : elle n'est pas honteuse cette "nuit", surtout qu'elle sait plutôt bien finir, mais n'est malheureusement pas Fred Cavayé qui veut...
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le 13 oct. 2017
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