Defends-toi Sex Machine !
Tout d'abord je voudrais défendre ce film de la manière suivante - quoi qu'ici il n'a pas besoin d'être réellement défendu vu sa bonne note moyenne - Une Nuit en Enfer n'est pas un nanar mais un véritable film de genre, le film d'une génération, bla bla bla, mon cul sur la commode.
Une Nuit en Enfer est avant tout un putain de film couillu. Couillu à tous les niveaux, à l'image du casting phénoménal qu'il affiche. Faut avoir une sacré paire de coroñes quand on s'appelle Harvey Keitel ou George Clooney pour jouer dans ce genre de film, sous peine de flinguer littéralement sa carrière. Le pari est osé, mais au final c'est jackpot. Merci les gars !
Et qu'on ne vienne pas me dire que Rodriguez fait des films pour en faire des nanars légendaires. Il s'agit là d'un de ses premiers films, alors vouloir faire un nanar quand on débute sa carrière, ça nous ramène à ma réflexion concernant Clooney ou Keitel.
Une Nuit en Enfer c'est une lettre d'amour, un putain de gros sucre d'orge !
L'idéal pour un premier visionnage de ce long métrage c'est de ne pas savoir de quoi il en retourne. C'est dans cet état d'esprit que du haut de mes 20 berges j'ai eu la chance de découvrir ce film. Sur un canapé moelleux, accompagné de deux potes, on en a pris plein la gueule et pour notre grade.
Et pourquoi c'est mieux ainsi ? Tous ceux qui l'ont vu savent bien pourquoi. Dans un premier temps on se mange les répliques cinglantes du duo Clooney / Tarantino et l'ambiance crade, et lorsqu'on s'y attend le moins la deuxième partie du film nous scotche le cul au cuir du canap et nous laisse jusqu'au générique de fin les yeux écarquillés et la bouche entre-ouverte.
Une Nuit en Enfer concoure en effet dans le Championnat du Monde de partage en saucisse complet, 2 films pour le prix d'un plus exactement.
Que dire de plus sans spoiler... Tous les rôles sont étudiés sur mesure, la VF et le doublage sont excellents, les répliques sont ultra kultor, la B.O. est d'enfer et pour finir le film n'a pas pris une ride malgré ses 15 ans. Et il ne perd pas de son sex appeal après moult re-visionnage.
Amis du badass, le badass nous appelle !