Ce film raconte l’histoire d’un photographe un peu marginal et paumé, qui va rencontrer l’amitié si ce n’est l’amour en la personne de sa jeune voisine qu’il sauve après sa tentative de suicide.
C’est vrai, ça respire le déjà vu à plein nez. Mais il faut croire que même si l’originalité n’est pas là ça a quand même eu son petit effet sur moi. Malgré le schéma classique rencontre, rendez vous, séparation, je t’aime, moi aussi, na na, na na na un peu relou, le scénario se démarque sur deux points. Le métier de photographe apporte une réelle profondeur au personnage d’Antoine, ainsi qu’une sensibilité qui laisse difficilement indifférent. Aussi, le choix d’ajouter à chaque personne du couple un enfant à charge (baby sitting pour l’un, éducatrice pour l’autre) qui permet encore une fois de creuser les personnages et d’ajouter des scènes riches en émotions.
Les interprétations sont tops, Ariane Labed bien sur, mais surtout Benoît Poelvoorde, encore une fois excellent dans un rôle dramatique.
Un gros regret tout de même, la fin, qui tire définitivement le tout en longueur alors que la réalisatrice aurait pu décider de s’arrêter sur un plan sous marin magnifique qui aurait pu conclure en beauté.