Une oeuvre engagée mais mineure dans la carrière de Zinnemann !!!
Fred Zinnemann était un cinéaste engagé qui a constamment, avec une grosse dose d'humanisme, abordé des sujets graves. Pour "Une Poignée de neige", il s'était engouffré dans la brèche qu'avait ouverte dans le cinéma hollywoodien (médiocrement mais ouvert quand même !!!) Otto Preminger deux années auparavant en abordant le thème de la toxicomanie avec "L'Homme au bras d'or".
Hélas le résultat manque clairement de force. La faute a une mise en scène, certes soignée sur le plan de la photographie, trop bavarde et trop théâtrale qui alourdit malheureusement l'ensemble.
Reste quelques scènes extérieures qui utilisent intelligemment le cadre urbain new-yorkais ainsi qu'une interprétation convaincante, en particulier celle d'Eva Marie Saint en épouse indécise.
Mais à cause de ses défauts, "Une Poignée de neige" est loin d'être prenant et manque clairement de force. Une oeuvre mineure dans la carrière du réalisateur d'aussi excellents films que "Le Train sifflera trois fois" et "Au risque de se perdre".