Film commandé à Michael Powell par le Ministère de la Défense Britannique afin de convaincre les Anglais que, malgré leurs différents avec les Américains, ils avaient plus de choses en commun que de choses qui les séparent (ce qui nous vaut quand même une scène de procès assez hallucinante, avec un réquisitoire enflammé de l'avocat Américain qui semble tout droit sorti de la bouche d'un Neo-Con actuel, auquel les Anglais rétorquent avec leur habituel pragmatisme), "Une Question de Vie ou de Mort" est un film totalement improbable, oscillant en permanence entre le grotesque sympathique (le "stairway to heaven") et la grandiloquence bouleversante : il souffre néanmoins du handicap de s'ouvrir sur une scène inoubliable qu'il n'égalera jamais par la suite, une scène qui confirme le génie du couple baroque Powell-Pressburger, et où l'on assiste médusés à la naissance de l'amour - par radio interposée - lors des derniers instants d'un homme qui sait qu'il va mourir. [Critique écrite en 2005]
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Créée
le 25 mai 2015
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