Veuve de guerre, une femme de ménage anglaise décide tout de même de prendre la vie du bon pied, et dans le cadre de son travail, elle va apercevoir une robe de chez Dior™ ; après une suite de conséquences heureuses, elle va gagner suffisamment d'argent pour décider de se payer une robe du célèbre créateur, histoire de réaliser son rêve.
Plus qu'un feel-good movie, Une robe pour Mrs Harris peut être considéré comme un conte de fées. Ça se passe peu après la seconde guerre mondiale, Lesley Manville joue une femme ordinaire auprès de sa copine, et boum, elle va récupérer la rente de son mari qu'on ne lui a pas donnée depuis plusieurs années, elle va gagner un peu d'argent suite à un pari, et c'est l'occasion de voir Paris dans un décor de pure carte postale. Ou plutôt la Hongrie, car il y a très peu de plans filmés à la capitale, et on n'y croit pas une seconde. Mais ça n'est pas vraiment l'intérêt de ce film, qui est une ode au positivisme, incarné par une Lesley Manville pimpante, toujours souriante, et qui va en quelque sorte contaminer son entourage par sa bonne humeur. D'ailleurs, c'est toujours amusant de voir des acteurs et actrices jouer en anglais comme Lambert Wilson, Isabelle Huppert ou encore Lucas Bravo (dont j'ai appris que c'est le fils du footballeur Daniel Bravo !). Sans doute que Juliette Binoche n'était pas disponible... C'est aussi une ode à la haute couture, au talent français pour la mode, et donc en particulier Dior™, dont on nous explique bien que l'élitisme chère à la maison pourrait la mener à sa perte si elle se destine uniquement aux clients les plus fortunés.
Mrs Harris est montrée comme une sorte d'Amélie Poulain anglaise, toujours positive, et si on n'est pas allergique aux bons sentiments, ni au côté factice de la chose, le film permet de passer un bon moment devant tant de bons sentiments.