Un grand Lonsdale au point que l'on pourrait se contenter d'un plan séquence fixe sur lui, en train de sortir son texte. Quelques plans de coupe ont lieu malgré tout sur les autres acteurs. L'histoire qu'il raconte, il la rend fascinante, cette histoire de trou et de voyeurisme. Son avis sur la question est totalement désuet, mais on s'en fout, on est pas là pour juger des propos d'un film des années 70, déjà volontairement provocateur à l'époque des levés des tabous, avec notre morale des années 2020.
Cependant, bien que la scène et donc le texte soit répétés par deux fois, le second "acteur" étant apparemment le véritable voyeur de cette histoire (une partie jouée suivie d'une partie "documentaire" donc), je suis totalement passé à côté du dispositif, de ce que ça raconte.
Ce n'est nullement dérangeant d'entendre par deux fois l'histoire, même si moins captivante la seconde fois (absence de Lonsdale), surtout qu'on est sur un film de moins d'une heure (environ 2x25 minutes). On est par deux fois dans la même position que les interlocutrices qui écoutent l'histoire, nous ne sommes pas voyeur. Je sais pas, j'ai dû rater quelque chose. Sur wikipédia, la durée du film est indiquée pour la première partie et la seconde, comme si les films étaient destinés à la télévision (deux programmes) ou à une exposition (deux diffusions simultanées).
C'est mon premier Jean Eustache, ça me rend curieux.