Late bloomer !!!
En France, quand un type décide de refaire totalement sa vie lors de la fin de la vingtaine, lors de la trentaine, lors de la quarantaine, lors de la cinquantaine, etc... ben il y a rien pour le...
Par
le 18 sept. 2016
3 j'aime
1
En France, quand un type décide de refaire totalement sa vie lors de la fin de la vingtaine, lors de la trentaine, lors de la quarantaine, lors de la cinquantaine, etc... ben il y a rien pour le désigner car on part du principe sociétal qu'à tel âge il est supposé faire cela, tel autre ceci. Mais dans la langue anglaise, utilisée dans des pays où on aime énormément les réussites individuelles quand bien même on ne l'atteint qu'à 99 ans, il y a "Late bloomer" et franchement ce terme est formidable car il est synonyme de "il n'est jamais trop tard"...
Et bien notre protagoniste ici est un late bloomer, qui est après quelques étonnements compréhensibles réussit à se faire pleinement accepter. C'est le sujet de cette comédie de Blake Edwards, qui était quasi-débutant mais pas tout à fait car l'année précédente il avait donné le réjouissant Opérations jupons et l'année suivante il donnera Diamants sur canapé.
Ce late bloomer est le pivot de cette comédie agréable, avec quelques bonnes idées de mise en scène (les transitions entre les différentes périodes !!!) et un rythme qui ne laisse pas de place aux temps morts. Parsemée de quelques séquences agréables comme celle du bal guindé, de quoi passer un bon moment...
On peut regretter par contre que les personnages secondaires ne soient pas plus largement exploités. Je pense surtout particulièrement au professeur de chimie dépassé souvent par les événements, joué par Gavin MacLeod, futur capitaine Stubing de La Croisière s'amuse, et la pétillante étudiante brune journaliste de l'école jouée par Yvonne Craig. Manque d'approfondissement aussi pour les situations, enfin la plupart d'entre-elles, il y a une ou deux exceptions dont celle du bal que j'ai citée précédemment, qui a pour conséquence que le piquant qu'on aurait pu attendre d'un tel sujet soit occulté (étonnant pour un Blake Edwards !!!)
On peut regretter aussi, dans une moindre mesure mais tout de même, que la maladie, qui allait bientôt malheureusement lui être fatale, ait empêché Gary Cooper de jouer le rôle principal.
Bref, High Time est un film plaisant mais trop pusillanime et trop éparpillé pour être mémorable. Reste qu'il n'est jamais trop tard...
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de Blake Edwards
Créée
le 18 sept. 2016
Critique lue 291 fois
3 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Une Seconde Jeunesse
En France, quand un type décide de refaire totalement sa vie lors de la fin de la vingtaine, lors de la trentaine, lors de la quarantaine, lors de la cinquantaine, etc... ben il y a rien pour le...
Par
le 18 sept. 2016
3 j'aime
1
Un des premiers films de Blake Edwards. Produit par Bing Crosby qui tient également le rôle phare du film, il s'agit d'une comédie sur l'envie d'une seconde jeunesse. Quelques péripéties assez drôles...
le 14 août 2016
1 j'aime
Du même critique
L'histoire du septième art est ponctuée de faits étranges, à l'instar de la production de ce film. Comment un studio, des producteurs ont pu se dire qu'aujourd'hui une telle œuvre ambitieuse avait la...
Par
le 18 janv. 2023
309 j'aime
22
Christopher Nolan est un putain d'excellent technicien (sachant admirablement s'entourer à ce niveau-là !). Il arrive à faire des images à tomber à la renverse, aussi bien par leur réalisme que par...
Par
le 20 juil. 2023
217 j'aime
29
Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise adaptation, il y en a des fidèles et d'autres qui s'éloignent plus ou moins du matériau d'origine. Et la qualité d'un film, issu d'une adaptation...
Par
le 1 juil. 2024
196 j'aime
41