Une séparation par CeciliaE
Suite à la masterclass d’Asghar Farhadi lors du festival Paris Cinéma, le film « Une séparation » fut projeté au Louxor.
Celui-ci raconte comment un tout petit rien peu avoir un effet gigantesque. C’est l’effet papillon. Comme l’expliquait le réalisateur durant la conférence, il aime que les choses qui se passent à l’écran puissent exister réellement dans la vie quotidienne. Il pense que le cinéma ne doit pas être forcément spectaculaire. Son pari est en tout cas réussi.
De plus, il ne nous montre pas certaine scène (comme quand la femme se fait renverser par une voiture par exemple), ce qui fait que le spectateur est en constant changement, on ne sait jamais qui dit vraiment la vérité. Mais peut-être est-ce aussi parce qu’il existe plusieurs vérité. Chacun a la sienne, puisque chacun voit les choses d’un point de vue différent. C’est sur cela que le metteur en scène veut nous faire réfléchir. Cela permet aussi, comme il l’expliquait, que chacun voit son propre film, rien n’est imposé au spectateur (c’est aussi mis en évidence par l’utilisation de l’espace par les acteurs).