Au delà du jeu d'acteur d'Antony Hopkins que je trouve splendide comme d'habitude, je suis mitigé par le film. Le plan le plus marquant, celui où il se retourne vers les enfants qu'il a sauvé, est dans la bande annonce et sa porté est moindre que la scène réelle de la BBC qu'on peut retrouver facilement sur internet. La scène des dossiers administratifs jetée par la fenêtre puis bruler au sol ma plus toucher pour le coup.
Il n'y a pas le personnage "l'enfant", proche du héros et qui se détachera de la masse, ce que je trouve une bonne chose car on montre surtout le coté bienfaiteur administratif, le travail sur le terrain étant fait pas ses compagnons. On le voit plus toucher par certains enfants avec qui il a eu un échange. C'est certes, normal humainement, mais pour le film j'aurais bien aimé voir quelqu'un faire "le bien" sans attache émotionnel mais juste parce que c'est son devoir moral. Ils aurait pus allez au bout de cette idée.
Le traumatisme de train n°9 est bien mis en scène avec les pages blanches, et la gare vide de la fin. Les flashbacks (qui ne sont pas les siens) dans le plongeon de la piscine sont un peu too much.
Un peu les larmes aux yeux sur la fin, qui ont le temps d'être résorbé pendant les 10 pages de texte qui clôturent les biopics. Pour changer.