Alors que j’étais paisiblement en train d’envisager différentes formes de suicide durant ces 3h, je me disais aussi que ce film se situait probablement dans mon top 3 des plus gros ennuis jamais vécus mais la raison m’a finalement rattrapé et m’a convaincu qu’il n’y avait pas de motif à ce qu’il soit tout simplement top 1.
Il est difficile de décrire ce film, ou plutôt cette succession de scènes sans queue ni tête, sans véritable lien les unes avec les autres et où on se demande plus s’il s’agit d’un concours de la meilleure photo que d’un film.
A la limite si l’oscar du meilleur Vine existait nul doute que le film le remportait dans la mesure où aucune scène ne dure plus de 15s.
Heureusement que Franz le sarthois, qui débite 2 mots toutes 20 minutes et dont le rôle consiste à serrer les dents, froncer les sourcils, regarder au loin et répondre par des questions métaphysiques aux questions concrètes qu’on lui pose: « penses tu que ton action nous importes ? » Franz, 15 minutes après, en voix off, « mais qu’en est il du bien, si face au mal le bien juge qu’il n’est pas bien de faire du mal ? » je te propose donc d’aller niquer ta mère.
Y’a un moment faut arrêter les conneries.